LHOTE, André

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Terme Définition
LHOTE, André
LHOTE (André), né à Bordeaux le 05/07/1885, décédé à Paris le 25/01/1962.
Artiste peintre et théoricien de l’art. Avec Redon et Marqu LHOTE (André), né à Bordeaux le 05/07/1885, décédé à Paris le 25/01/1962.
Artiste peintre et théoricien de l’art. Avec Redon et Marquet, c'est une des gloires de Bordeaux.
Son père était employé de la ville et sa mère brodeuse.
En 1898, apprentissage dans l’atelier de sculpture sur bois de Courbaterre et à l’école des Beaux-
Arts de Bx. Il fréquente le Musée de Bx.
1903-1904. Il peint en plein air et expose à Nevers.
1905. Il abandonne la sculpture pour se consacrer à la peinture.
1906. Il découvre l’art nègre et fait la connaissance de Gabriel Frizeau (voir notice) chez qui il voit
Que sommes nous, d’où venons nous, où allons nous ? de Gauguin. Ses envois aux Salon des
Beaux-Arts de Bx sont refusés.
1907. Exposition aux Salon d’Automne. Il correspond avec Jacques Rivière et Alain Fournier à
partir de 1909 qui lui vendront ses toiles à Paris.
1908. Donne des cours de dessin et de peinture à Bx. Rencontre avec Gide et Jean Schlumberger.
Exposition au Salon des Artistes girondins et au Salon des Indépendants. Correspondance avec
Frizeau qui devient son intermédiaire auprès de Ambroise Vollard.
1909. Rencontre Rouault et Dufy. Frizeau lui achète deux toiles. Il se marie avec Marguerite Hayet.
Expositions aux salons d’Automne et des Indépendants.
1910-1914. Installation à Paris et première exposition particulière à la galerie Druet. Réalise à Bx
une série sur le port. Son ami le peintre G. Pauli lui présente le prince Eugène de Suède qui
deviendra son élève et lui achètera des toiles. Commence sa collaboration à la revue d’avant-garde
Revista Nova.
1915-1920. Publie « Totalisme » dans l’Elan. Devient peintre des ports pour l’armée. Fait découvrir le Bassin d’Arcachon à Cocteau, Severini, Lipchitz, Rivera et Radiguet. Il devient critique d’art à la
Nouvelle Revue Française et crée avec d’autres le groupe Cubisme synthétique. Illustrations de
livres de Guy Lavaud et Jules Supervielle. Nombreuses expositions dans des galeries (Druet, Berthe
Weill, Blot, Manzi-Joyant, Devambez, Bongard…) et aux salons d’Automne et des Indépendants. l Résultats de ses ventes récentes sur 1215 peintures et 1664 dessins et aquarelles depuis 1986
(Artprice.com) :
Nu, huile/toile, 45,7x38 cm, 13856€ (Christie’s, Londres, 04/2008).
Paysage de Provence, huile/toile, 33x41 cm, 12000€ (Lelièvre, S.V.V., 04/2008).
Provence, troupeaux au soir(1945), huile/toile, 38x46 cm (Lelièvre, S.V.V., 04/2008). 1921-1936. Il publie « Ingres vu par les peintres » (NRF), « Corot » (Stock), « Seurat » (Plastici),
« La Peinture, le coeur et l’esprit » (Denoël), « Parlons peinture » (Denoël et Steele). Il rencontre
Focillon à Mirmande où il avait acquis une maison et qu’il contribua à sauver de la ruine. Très
nombreuses expositions et conférences. Il ouvre une académie éponyme à Paris.
1937-1950. Décors pour le Palais de la Découverte, Le gaz et la houille : les fours à Coke, pour
l'École des Arts et Métiers, La Seine. Aux éditions Floury, « Traité du paysage », chez Denoël et
Steele, « Parlons peinture d’abord » (1936) et « Petits itinéraires en France à l’usage des artistes »
illustré par lui même, aux éditions Lumière, « De la palette à l’écritoire ». Il sort un « Renoir », un
« Seurat » et un « Cézanne », un « Traité de la figure » et un autre sur le paysage.
Pendant toutes ces années, expositions et conférences s’enchaînent. Il est à noter qu’il a toujours
été fidèle à Bx où il séjourna et exposa très souvent. Pourtant, Bordeaux mit du temps à le
reconnaître. Ce n’est qu’en 1955 que l’Institut d’Odonto-stomatologie de la Faculté de Médecine lui
commandera des panneaux décoratifs, la Gloire de Bordeaux.
Rétrospectives récentes : Valence en 2007 et Bordeaux 2007-2008.
La montée de Lovrac en gironde (1907), huile/toile, 51x46 cm (Artcurial, Paris, 10/2007).
Le port de Bordeaux (1911-1915), huile/toile, 45x54,5 cm, 55000€ (Sotheby’s, Paris, 07/2007).
Bibliographie : MOULIN (Hélène, comm.), catalogue « André Lhote », Valence, RMN, 2007,
BÉNÉZIT, 1999 T.8, CLAVERIE (Françoise), Catalogue des oeuvres de Lhote au musée des beauxarts,
mémoire de maîtrise, Bx 3, 1980, Guérin 1957, Cazenave, 2001.