LEPINE, Joseph

LEPINE (Joseph-Jules), né à Rochefort s/mer le 23/08/1867, décédé à Paris le 23/07/1943. Il est
inhumé au cimetière de la Chartreuse à Bx. LEPINE (Joseph-Jules), né à Rochefort s/mer le 23/08/1867, décédé à Paris le 23/07/1943. Il est
inhumé au cimetière de la Chartreuse à Bx.
Peintre de paysages, de natures mortes, d’intérieurs et de quelques portraits ou de nus. Il pratiqua le
pastel et réalisa des lithographies et des eaux-fortes.
Il y a souvent des confusions avec Stanislas ou Georges Lépine53 entretenues par sa signature, avec
ou sans l'initiale de son prénom.
Élève de Cabié à Bordeaux, de Courtois et Girardot à Paris, il suivit en candidat libre les cours à
l'académie Julian. Il exposa dés 1897 jusqu’en 1935 à la Société Nationale des Beaux Arts et en
devint sociétaire en 1912. Expositions en 1906 et de 1908 à 1914 au Salon des Indépendants puis au
Salon des Tuileries. Mais c’est à Bordeaux où il résida de 1884 à 1895 puis de 1925 à 1932 , Société
des Amis des Arts, puis à L’Atelier et à l’OEuvre qu’il exposa le plus. On note des envois à Londres et au Danemark..   Paysage de Corrèze sous la neige, h/p/p,
49,5x40 cm, 3200€,
De 1905 à 1914, il fréquenta La Grande Chaumière et fit la connaissance de Gromaire, Matisse et
Paul Signac.
Dès 1910, Apollinaire remarque son tableau Rue à Vannes54, puis c'est Louis Vauxcelles et Henri
Bidou qui lui consacrent des articles, le premier dans ses critiques du Salon de la Nationale des
Beaux-Arts (1911-21-29 et 39) et le second dans La Gazette des beaux-arts (mai 1910).     Les Écrins d'Antibes, h/t, 60x73 cm, 9400€, Lyon 2007
Le Sud-Ouest, la Côte d’Azur, la Bretagne, le Finistère, le Morbihan et la Corrèze furent ses sujets
d’inspirations de prédilection. Il aimait peindre des « séries », les cathédrales, les environs de
Langon (lieu-dit Bernille). Les tables et les salles-à-manger sont des sujets récurrents dans son
oeuvre.
Il revint à Paris de 1933 jusqu'à sa mort tout en gardant des liens étroits avec Bordeaux où il
comptait comme amis Jac Belaubre, René Buthaud, Pierre Molinier et René Munoz.
Qualifié d’ « impressionniste aux accents fauves », ses toiles sont très lumineuses. Il aurait peint
près de 3000 tableaux dont 500 environ ont été répertoriés. Jac Belaubre, le peintre et critique d'art,
le situait ente Vuillard et Bonnard : « Il continue l'un et annonce l'autre »55
Le Musée de Bx, fait assez rare pour un artiste bordelais de son vivant, a fait l'acquisition de trois de
ses oeuvres en 1927, 1939 et 1941.
OEuvres : Vieille boutique (Musée de Menton), Nature morte au Cabaret(Musée de Blois),  Rue à Vannes (Musée de Mulhouse), La Cathédrale d’Amiens (M.B.A. Bx).   Bibliographie : GREIG (Philippe) Impressionnisme et modernité de Joseph Lépine (1867-
1943),thèse de doctorat en Histoire de l'art, Bx 3, 2007, GUÉRIN (Anne), Joseph Lépine 1867-
1943, recherche biographique, DEA d'histoire de l'art, , Bx, 1993, GUÉRIN 1957 (addenda),
HIGOUNET (Charles) T.7 Histoire de Bordeaux 1972, BÉNÉZIT 1999 T.8, EDOUARD-JOSEPH,
1931, T.2, GUIDARGUS DE LA PEINTURE du XIXe siècle à nos jours, L'Amateur, 1980,
SCHURR et CABANNE 2008.